I ) Mon personnage :Nom : O’Riordan
Prénom : Tori
Age : 124 ans mais d'apparence physique 16 ans
Sexe : Féminin
Profession : Musicienne
Groupe : Gardien
Physique : Tori est une elfe à la peau mâte et à longue chevelure pâle, dont elle noue simplement quelques mèches de fils rouges. Son regard clair et fier révèle sa nature revêche ;cette jeune elfe vous regarde toujours d’un air franc, sans détour. Sa taille est fine et sa démarche élégante, néanmoins elle ne dissimule pas des manières assez garçon-manqué. Elle est habillée simplement d’une longue tunique bleu claire par-dessus une fine côte de maille et des épaulettes bien ajustées. Des gants et des bottes faits de la résine des arbres protègent ses avant-bras et ses tibias. Souvent montée sur le dos de son compagnon panda Wang Mushu, elle lui a enfilé des bouts d’armure elfique afin de lui protéger la tête et le cou. Sur le dos de l’animal sont chargées trois bagages de l’elfe, et sur le dos de cette dernière, on trouve un carquois, un arc et une flûte. Elle a néanmoins glissé un coutelas sous sa tunique vert doré.
Caractère : Encore assez jeune pour une elfe, elle n’en demeure pas moins parfois froide et sèche comme certains de ses semblables. Ce n’est cependant qu’une apparence, car il suffit de lui lancer un défi, qu'elle ne refusera jamais. Bon nombre de fois elle s'est faite avoir par sa nature compétitive. Elle ne tient pas en place, mais dès qu’elle se met à jouer de sa flûte, elle s’apaise et enchante les passants qui l’écoutent dans les rues de Lalamnir. Depuis qu’elle a rencontré un panda nommé Wang Mushu elle a aussi appris à ne pas toujours se fier à ses premières impressions. Devenue quelque peu plus réfléchie grâce à la tranquillité de son ami, qu’elle s’amuse à appeler Monsieur Mushu, son franc parler et son habilité pour manier l’arc ne se sont pas pour autant amoindris. Si un jour vous croisez la route de cette jeune elfe, ne vous attendez pas à partager de longues conversations, à moins que vous ne trouviez le moyen d’occuper ses jambes…
Pouvoir : A l’image des traditions de son peuple, elle a appris très jeune à se servir d’un arc, et la précision ainsi que la dextérité dont elle fait preuve, en font une elfe redoutable. Elle grimpe aux arbres, courent comme une flèche, et ses gestes sont gracieux et rapides. Enfin, elle a le don de parler aux arbres tout comme aux animaux, sa sensibilité envers tous les êtres vivants étant très développée.
Inventaire : Un arc, un carquois, une gourde,une longue-vue, une flûte, un bouclier, un coutelas, et le plus encombrant : Monsieur Mushu. C'est tout ^^
Liens avec d'autres personnages :
Famille : Legolas est son père
Amour : non
Amis : Wang Mushu
Ennemis : Elrond et Arwen
II) Histoire :Qu’ils sont loin les jours paisibles que connaissait Vallamdoum. Depuis qu’Elrond gouverne grandes et petites créatures habitant cette immense et mystérieuse forêt, l’obscurité gagne ses entrailles. Etranger ne pénètre pas sans avoir réfléchi dans la forêt de Vallamdoum, surtout si tu es un homme ou une femme de petite taille. Puisque tu apprendras bien assez tôt qu’Elrond, et sa caractérielle fille Arwen, n’apprécient guère les visiteurs. Les seigneurs des elfes partagent ainsi avec leur peuple une haine pour l’altérité. En effet, depuis maintenant un siècle, les elfes sylvains vivent repliés sur leurs coutumes et leurs traditions ne s’intéressant que peu au monde qui tourne autour d’eux. Ils maudissent les dieux et pour eux les humains ne sont que médiocrité, sans compter les nains qu’ils haïssent sans limites. Mon père Legolas m’a raconté plusieurs fois qu’on ne connaît pas la véritable source de cette haine, mais depuis la dernière bataille qui a vu s’entredéchirer d’innombrables créatures, beaucoup ont péri. En outre, ce conflit, qu’on appelle aujourd’hui la folle bataille (ou la bataille de Dargolad) a vu la mort de Gil-Garad autrefois roi respecté des elfes. Cette fin tragique n’a pas calmé les esprits, mais chacun essaie d’oublier à présent l’existence de l’autre, tant que certaines frontières ne sont pas dépasser… Mon père m’a toujours raconté ces histoires d’un œil critique, car lui-même a au cours de sa vie tissé des liens avec des humains, des nains, des hobbits, des Ents, et toute autre sorte de créature. Il s’est notamment rapproché d’un nain nommé Gimli, que je n’ai jamais eu l’occasion de connaître pour l’instant. Peu comme lui et moi voudrait donc voir Elrond et sa fille quitter nos terres. Mon père, alors proche de quelques membres de la cour, a tenté de faire partager son point de vue à des amis sceptiques un jour, mais les arbres ont des oreilles, et les mots ont voyagé d’oreille en oreille, de bouche en bouche jusqu’à arriver aux oreilles d’Arwen. Elle a condamné mon père à rester enfermé pendant deux siècles dans la citadelle des âmes perdues. Criant à l’injustice tout d’abord, j’ai dû me résoudre à laisser mon père perdre la tête dans cette tour, car la princesse m’a menacée avec conviction de me couper les deux mains, que je ne puisse plus jamais ni tirer à l’arc ni jouer de la flûte. Je me tus, mais je ne pus plus supporter ce climat de terreur, j’ai quitté la forêt de mes joies et mes peines pour répandre mon art dans des contrés plus éloignées. Je vis aujourd’hui à Lalamnir où je côtoie des artistes de rue tout comme moi, qui ont une vie à chanter et à mimer. Avant d’arriver dans la ville construite en un chapiteau de cirque, j’ai parcouru les forêts du monde, à la recherche de tribus elfes elles aussi exclues ou indépendantes, mais je ne suis tombée que sur des lutins ou des Ewoks. Pendant quelques années, j’ai choisi de vivre en solitaire parmi les animaux. C’est à cette période que j’ai rencontré Wang Mushu, un panda géant à l’air patibulaire, détenant un savoir impressionnant. Il venait de l’Orient, quittant son maître Lu Mu Bai, pour rejoindre les murs de Palmalis, afin de flatter la texture des livres anciens et récents qui constituent le trésor de ses bibliothèques. Je lui ai confié au cours de notre première conversation que je haïssais rester en place, il y a tant de choses à faire ! Il m’a rétorqué que certaines actions de notre temps auraient mérité de ne s’être jamais déroulées ; ces jours-là certaines créatures auraient dû faire la grasse-matinée. Voilà ainsi la philosophie de mon désormais ami résumé. J’ai grogné, je me suis impatientée, et je lui ai fait signifier que ce n’était qu’une excuse pour être paresseux. Cette fois-là, il a titillé mon esprit de compétition en me lançant subliminalement un défi pour me faire réagir :
- Un ami Ewok que j’ai rencontré récemment, m’a confié ne se nourrir que des racines de mandragore, sa réserve s’étant rapidement vidée après qu’il m’est invité à manger chez lui, je me suis par conséquent proposé d’aller chercher son déjeuner. Nous allons faire un concours : celui qui en ramènera le plus de racines de mandragore, gagnera le droit de garder ¼ de nos recettes, le reste allant à mon ami Ewok. Mes yeux lancèrent des éclairs, et j’acceptais sans plus de précaution. Il rajouta :
- De plus, je te laisse une heure d’avance !
- Une heure ? Mais tu es fou vieux Mushu, tu as perdu d’avance !
- On verra jeune elfe…
Et il me fit signe de partir chercher notre butin. Je fus surprise qu’il ne réagisse pas davantage au fait que je venais de le traiter de vieux et de fou. Il faut dire que je n’ai pas ma langue dans ma poche.
C’est ainsi que pendant trois longues heures, je cherchai la nourriture du Ewok, sans rien trouver, si ce n’est les restes du festin d’un écureuil…
Je revins bredouille au point de rendez-vous, m’étant lassée de cette quête. Quel fut mon étonnement, quand je retrouvais le vieux panda assoupi contre un arbre, au moins cinquante kilos de racines à ses pieds.
Une fois réveillée par un petit coup de pied dans ses côtes perdues dans le gras, il conclut cette histoire par ceci :
- Tori O’Riordan, si j’ai pu amasser facilement et rapidement toutes ces victuailles, c’est parce que j’ai lu dans des livres traitant des usages des Ewoks, quels endroits étaient les plus propices à la floraison de ces végétaux. J’ai donc observé cette nature qui nous entoure, et ensuite, simplement, je me suis laissé guider par mon instinct.
Encore un pari de perdu…
Bien que contraires, nos points de vue sur la vie sont complémentaires. J’ai appris beaucoup en le suivant par la suite.
De cette façon, nous sommes devenus amis, j’ai découvert la magie de la ville cybernétique Palmalis et nous nous sommes enfin installés à Lalamnir, tout aussi riche culturellement.
III ) Vous :Prénom : Koko
Age : 21 ans
Niveau de rp : Moyen
Comment avez-vous trouvé le forum ? L’administratrice du forum est une amie
Remarque : Vive le rp et la convivialité du forum