I ) Mon personnage :
Prénom : Dana
Age : immortelle
Profession : Déesse de Vallamdoum
Groupe : Gardienne
Physique : La déesse Dana est grande, mince et pulpeuse. Ses formes sont à l’image de son doux caractère : tendres et généreuses. Ses cheveux d’un vert intense s’amoncellent de légères bouclettes, elle ne prend d’ailleurs pas plus que ça soin de sa coiffure. Elle préfère être aussi sauvage et pure que la nature. Quelques fleurs poussent parfois dans sa chevelure, diffusant leur parfum printanier. Elle ne cache presque rien de sa peau pâle. Seule une robe fine et légère couvre son dos nu. Elle marche aussi pied nue, pour être au plus proche de la Terre-mère. En revanche, on remarque au coin de ses yeux, sur ses joues quelques fois, des traits de peinture pour représenter la plupart du temps de petits papillons, des étoiles ou des oiseaux.
Caractère : La déesse est connue pour son calme olympien, rien ne peut entamer la chaleur de ses paisibles journées, passées à profiter de tous ces bienfaits que la nature a offerts aux êtres vivants. C’est une déesse qui n’est que difficilement offensée, les autres dieux accordent beaucoup d’importance à l’adulation et à la puissance, Dana demande plutôt de la part de ses fidèles l’abnégation, le courage et le pardon. Elle déteste le mépris et la colère, qu’elle trouve une preuve de lâcheté. En cas de litige, elle préfère utiliser le dialogue et la compréhension. D’autre part, Dana adore aimer… Elle aime les hommes, les femmes, les animaux, les plantes, et toutes sortes de créatures en général. De cette manière, on lui connaît beaucoup d’aventures et beaucoup d’enfants d’anciennes liaisons. Bien sûr, la déesse de la nature est toujours fidèle (après tout dépend de la définition de la fidélité selon Dana^^), mais il est vrai aussi qu’elle a un vrai cœur d’artichaut… Elle élève tous ses enfants avec l’aide des nymphes, et ils vivent tous ensembles dans le même royaume que l’on appelle l’Arche du Don.
Pouvoir : Mère de la vie, elle a le pouvoir de guérir et plus rarement de ressusciter ses plus fervents adorateurs. Elle compte aussi parmi les Dieux à l’origine de la création de Terralunae. Elle ne porte jamais d’armes, n’utilise aucun sort offensif mais s’évertue à protéger la fragilité de l’éco-système.
Inventaire : Dana est très loin des conceptions matérielles… Elle est néanmoins quelques fois accompagnée de deux compagnons : des lions qui la respectent comme une semblable.
Liens avec d’autres personnages :
Famille : 84 enfants (donc c’est difficile de citer tous leurs noms) dont Valentin. Ses deux fils les plus âgés, maintenant décédés, sont Dagda et Lir.
Amour : Son premier compagnon fut Ouranos. Elle est tombée une fois dans sa vie amoureuse d’un homme Elfe. Il représente l’homme avec qui elle est restée le plus longtemps. Elle reste à la recherche perpétuelle d’un nouvel amour aussi fort.
Amis : Bella Aïkido, Tori O’Riordan et elle est également proche de tous les Dieux et mortels aimant profiter des joies de la vie.
Ennemis : aucun (ou en tout cas elle ne s’en pense aucun…)
II) Histoire :
Cette déesse moins célèbre que ses prédécesseurs étant donné sa faible implication dans les conflits qui agitent Terralunae, est associée à la protection de la nature et à la terre nourricière. Le plus important culte dédié à cette déesse est située à Vallandoum, terre habitée par de nombreux êtres vivants qu’ils soient des animaux, végétaux ou minéraux. C’est une forêt particulièrement connue pour regrouper une peuplade d’elfes sauvages, guidés par le non sage Elrond se laissant ces derniers temps beaucoup aller à la magie noire… Il semble cependant que Dana ne porte que peu d’attention à ses agissements, préférant se fier à la longue expérience des anciens elfes pour ce genre de problème… C’est ainsi qu’elle a beaucoup trop confiance en ses contemporains. Elle pardonne trop vite et oublie trop vite. Malgré ce défaut qu’on peut lui reprocher fortement, Dana par le passé a brillé par ses inventions toutes les plus époustouflantes les unes que les autres. Elle a eu une vision il y a fort longtemps d’un monde peuplés d’êtres extraordinaires, tous différents, soumis aux cycles saisonniers et aux caprices du soleil. Elle imaginait des beautés sublimes à contempler du haut de son royaume, l’Arche du Don. En revanche, elle n’avait pas prédit que cet univers allait devenir le jouet favori des dieux, et du même fait le sien.
Etonnamment, la déesse Dana est la fille de Chaos, elle est donc l’après-vide, elle représente la création riche. Ainsi, elle s’émerveille des phénomènes naturels sur Terralunae qu’elle s’amuse parfois à provoquer, de la rosée printanière, au grésillement de la sauterelle, jusqu’à l’union de la graine et l’œuf. Pendant un temps très ancien, elle a fréquenté le dieu Ouranos, maître de l’empire céleste, et de cet union naquit deux enfants : Dagda et Lir. Néanmoins, Ouranos haïssait plus que tous leurs enfants pour la trop grande attention que leur portait Dana, et il les jeta dans le Tartare, faisant vivre par la même occasion la plus grande des souffrances à la déesse. Ce fut la seule fois qu’on entendit celle-ci s’associer avec un autre dieu pour se venger ; elle ne le refit jamais, et encore aujourd’hui elle se surprend elle-même à ne pouvoir comprendre la colère qu’elle a ressentie en ce temps-là. Elle se rappelle avec amertume avoir été aidé par Cronos, qui a assassiné Ouranos durant son sommeil, puis l’a jeté dans les océans jadis.
On ne la prendra plus à reconduire de tels agissements… Dana a grandi et la plaie infligée par ce double infanticide s’est refermée petit à petit. Cronos et Dana ont ensuite entretenu une courte relation qui s’est soldée par la tromperie de l’un avec la jeune déesse Rhéa, et de l’autre avec un cyclope…
Bien des siècles plus tard, Dana fut sans cesse en quête d’un amour profond qui puisse véritablement la guérir de ses blessures passés. Elle le trouva au hasard des rencontres dans les bras d’un elfe connu sous le nom de Legolas. Leur relation a commencé sous les cimes d’une clairière chatoyante au cœur de Vallandoum, alors que le brave guerrier se reposait lui-même de batailles terribles, qui avaient secoués tout Terralunae. Le croisement de haines ancestrales s’était défoulé sur les plaines et les mers d’un univers que Dana chérissait tellement. Mais elle n’était pas intervenue, conformément à la promesse qu’elle s’était faite, elle ne se battrait plus jamais, car pour la déesse mère, la violence engendre la violence. Elle n’était qu’apparue après, les elfes lui en veulent encore aujourd’hui pour cela, mais elle n’y porte pas attention. Pendant plusieurs jours, plusieurs nuits, elle s’était occupée à soigner la nature meurtrie par tant de chagrins. Elle n’avait pu empêcher la mort du roi des elfes, mais ses yeux au détour de ses promenades nocturnes, s’étaient posés sur le corps blessé d’un Elfe à la chevelure d’or, aux longs cils et à l’ossature mince. Elle le guérit de ses blessures en déposant un baiser sur chacun de ses maux. Ce fut le début d’une relation dure mais passionnante. Elle eut également un enfant de cette rencontre, un garçon noyé dans la tendresse que les nymphes nommèrent Valentin. Hélas, cette relation a pris un terme, depuis que les gardiens du dolmen de Dana, les druides et les mages, l’ont appris. Ils racontèrent ensuite aux elfes l’infâme parjure commis aux dieux par ce simple semi-mortel, et ces derniers ne tardèrent pas à l’emprisonner dans la Tour des âmes perdues, le condamnant à payer cher le prix de ce blasphème.
Encore une fois, Dana choisit de ne pas intervenir. Elle ne renie pas ce sentiment diffus et salvateur, cette pensée égoïste que cette relation la comblait de bonheur, mais que faire contre ce mauvais coup du sort ? Il lui reste tant de choses à chérir… Ses quatre-vingt quatre enfants l’inondent chaque jour d’une joie sans fin. Ses amis les satyres et les nymphes (tels Epigée et Hydriade) lui apportent conseils et réconfort, sa monture cornue (la licorne Céleste) l’accompagne dans chacune de ses traversés, et Bile l’arbre sacré à qui elle confie tous ses secrets l’écoutent toujours avec sagesse.