Catastrophe calculée (PV Thésie)

Balthazard huma l'air chargé de sel. Il se trouvait sur un des quais déserts de L'Astrolabe, port réputé de Tandorel. Le démon lâcha une bouffé de fumée. Toujour avec son habituel cigare infernal aux lévres, Il fixa avec attention les bateaux qui venaient du monde entier. La mer était houleuse aujourdhui. Balthazard était venu ici dans un unique but: s'amuser. Il voulait faire souffrir toujours plus de personnes, tuer toujours plus de personnes puis ensuite les torturer encore plus une fois aux enfers. Un programme plutôt réjouissant quand on était un Démon. Balthazard avait eu la permission de Perséphone pour monter a la surface et "precipiter le destin" de quelques hommes et femmes. Pour sa premiére action, Le démon avait prévu de s'attaquer a un gros commerce: L'Astrolabe. Ou plus précisemment, les navires remplis d'innocents qui venait a Tandorel décharger leurs précieuses cargaisons. Balthazard eut un sourire sadique en pensant au nombre de morts qu'il pourrait faire. Mais d'abord, place a la reflexion. Lentement, il se servit de son cigare comme d'une craie et des chiffres compliqués s'inscrivirent dans la fumée. Balthazard continua de rédiger une équation, puis tria la solution en sens inverse. Il ajouta plusieurs formules démoniaques au tout, puis se tint le menton, pensif. Le démon était en train de calculer l'intensité des vents aux alentours. Soudain, il se décida et choisit celui qui représenté la minorité, le vent Z.

Balthazard avait tout inclus dans ses calculs: Une flotte de bateaux se dirigeant vers l'entrée principale du port, avec un bateau a droite (le bateau N°7) un peu trop prés d'une énorme frégate (La Frégate N°19). Sur le bateau de droite, un cordage était mal fixé et justemment l'axe du cordage se trouvait vers un douanier tenant un fusil. Le canon du fusil était tout droit dirigé vers la cabine du conducteur du bateau. Le démon lâcha négligeament son cigare, qui emprunta le vent Z pour se diriger droit vers le cordage mal fixé du Bateau N°7. Le cordage fut détendu subitement pour heurter le douanier a une vitesse bien calculé par Balthazard. Le douanier tira sans le vouloir avec son arme et le trajet de la balle fut de 3,41 secondes avant de tuer le conducteur du bateau d'un coup au front. Le Bateau N°7 dévia de sa trajectoire, heurtant la frégate N°19. Et comme des dominos, les bateaux sombrérent les uns aprés les autres. Balthazard avait trés bien calculé son coup et aucun navire de la flotte n'en réchappa. En plus, l'entrée principale du port était désormais bloqué par les épaves.

Le démon eut un rire discret. Il avait réussit a résoudre cette équation. Tant mieux. Des centaines de marins avaient dû succomber. Balthazard s'alluma un nouveau cigare, les mains enfonçer avec désinvolture dans ses poches.

Thésie observa avec des yeux ébahis la scène à l'Astrolabe. Une vingtaine de bateaux venaient de s'entrechoquer, faisant de nombreux blessés et bloquant le port. Elle se mordit la lèvre inférieure de peur. Des tonnes de marchandises avaient coulées, la saison risquait d'être rude pour les Tandorelliens qui tenaient leur fierté de ce port, la principale source de commerce et donc de richesse de la ville côtière. La jeune femme courut le long des digues et cria aux pompiers, maîtres de chantier, marins et autres s'ils avaient besoin d'aide. Quelques hommes ricanèrent. Que pouvait faire une fille face à un tel désastre ?

Un matelot cracha sa chique et murmura d'un ton dégoûté qu'à cause de cette catastrophe il ne serait pas payé pour ses trois mois en mer. Thésie sortit sa bourse de sa poche et lui donna l'équivalent d'un mois de paye en pièces d'or. "Avec ceci vous aurez le temps de retrouver un autre travail", lui dit-elle. L'homme la regarda d'un oeil éberlué et la remercia en bredouillant, admiratif. Pour sûr, il se souviendra toutes les nuits d'une femme blonde aux seins pointus.

Thésie, voyant qu'elle ne pouvait rien faire d'autre et qu'elle n'avait plus d'argent, remonta sur la terre ferme, les épaules affaissées. Elle aurait tellement aimé pouvoir aider plus. Hélas, elle avait beau être la Petite Souris, elle n'avait pas pour autant des pouvoirs immenses. Quoique, maintenant qu'elle y pensait, elle s'en retourna vers le maître du chantier naval et lui demanda où était le Directeur du port. Il lui indiqua une tente entre deux bateaux de construction. Elle s'en approcha et le vit, entrain de compter ses recettes sur un boulier. Ce dernier fut agréablement surpris, et plus encore lorsqu'elle s'assit sur ses genoux et se mit à lui caresser l'entrejambe. Rouge d'excitation et de surprise, il ne put que bégayer d'incompréhensibles mots, et ses yeux furent happés par l'outre-mer de ceux de la jeune femme.

Elle sortit quelques minutes plus tard, le sourire aux lèvres. Grâce à son charme et son joli don d'hypnose, elle avait réussi à convaincre le Directeur de verser un mois de salaire à tout le monde afin de sauver les familles qui dépendaient de la pêche et du commerce, et de commander de nouveaux bâteaux, qui feraient vivre les hommes de chantier pendant plusieurs semaines. En attendant, les pêcheurs se rabatteraient sur leurs vieilles coques. Tout cela, sur les fonds du Directeur qui, comme chacun sait, s'était enrichi sur le dos de pas mal de monde. Elle avait finalement sauvé l'activité portuaire de Tandorel, et son coeur s'en trouvait allègé.

Thésie marchait d'un pas allègre quand une silhouette attira son attention. A l'ombre d'une façade, elle reconnut son frère, Baltazard, qui fumait négligemment un cigare. Loisir étrange car elle ne l'avait jamais vu fumer, et ne pensait même pas qu'il puisse avoir un goût pour cela. Elle se sentit curieusement mal à l'aise. Elle se décida à l'approcher, tout en nattant ses cheveux nerveusement.

- Bonjour, Baltazard !

Balthazard était en train de réfléchir a son prochain coup quand une voix claire le tira de ses pensées. Il se retourna, ses longs cheveux rouges sang volant autours de lui. C'était une jeune femme blonde qui venait de lui parler ainsi. Le démon la fixa de ses yeux jaunes. Comment cette humaine connaissait son nom? Il ne se souvenait pas l'avoir déja rencontré. Et il n'était pas assez célébre dans les enfers pour que les mortels connaisssent son nom. Balthazard resta a sa place, le regard toujours en direction de l'intruse. Elle lui disait quelque chose. Il avait l'impression de l'avoir déja vu, mais encore une fois il ne savait pas ou. C'était la même impression que lorsqu'il avait rencontré cette défunte, lisette. Et pourtant, il ne l'avait jamais rencontré avant. Ni même vu. Le démon balaya toutes ses pensées d'un mouvement de la main. A quoi bon se poser des questions? Il allait la tuer dans d'atroces souffrances, et ensuite il n'aurait cas oublier cette histoire. Oui, c'est ce qu'il allait faire. Lentement, il fit un pas en avant.

-Comment connait-tu mon nom, jeune humaine?

Balthazard observa lentement les environs. Ils étaient sur un quai désert. Toujours avec lenteur, le démon s'approcha de sa proie. Parfois, il s'arrêter pour écrire dans les airs avec la fumée. Les chiffres n'avaient plus de secret pour lui. Avec flemme, Balthazard mit la touche finale a ses équations qui formérent d'étranges orbes mauves. Pour finir, tout explosa. Il modifia Y sans toucher X, utilisant le systéme de Fibocacci. Le batîment se trouvant non loin d'eux s'effondra dans la direction méridienne A7, Bloquant la sortie du Quai. Un seul des gravats avait changer de direction. C'était un bloc gigantesque qui fonça vers la jeune femme. Balthazard eut un mince sourire.

-Tu a 10,54 secondes avant la collision. La masse et la vitesse sont parfaitement adaptés pour t'écraser dans d'atroces souffrances.....

Et il s'écarta d'un pas, préférant ne pas se trouver prés du lieu d'impact.

La nouvelles apparence de Baltazard étonnait Thésie au fur et à mesure qu'elle s'approchait. Des cheveux rouges ? Elle qui l'avait connu châtain ! Et ses yeux : jaunes ! Une alarme s'alluma dans un coin de son esprit. Ses sens de souris lui intimèrent de fuirent, mais elle tint bon et continua. Son frère avait dû l'entendre car il tourna la tête dans sa direction et s'avança.

-Comment connait-tu mon nom, jeune humaine?

Thésie émit un hoquet de surprise. Il ne la reconnaissait pas ?! Il avait un air froid et calculateur. Un sourire sardonique s'accrochait à ses lèvres et pour la première fois de sa vie, la Petite Souris eut peur de son frère. Thésie était tellement mortifiée qu'elle ne répondit pas, et ses yeux suivirent avec un étonnement grandissant Baltazard qui esquissait des équations mathématiques dans les airs avec la fumée de son cigare. Elle reculait en même temps qu'il marchait au-devant d'elle, et alors il s'arrêta, tout comme il avait arrêter ses symboles aériens.

-Tu a 10,54 secondes avant la collision. La masse et la vitesse sont parfaitement adaptés pour t'écraser dans d'atroces souffrances.....

Thésie, choquée, devint rouge brique.

- Que signifie tout ça, Baltazard ?! s'écria-t-elle. Que t'est-il arrivé ?

Elle courut après lui, et reprit :

- Je suis ta sœur, THÉSÉDA GOLD !!

Il s'était mis à courir en ricanant. Soudain un bruit énorme survint. Un entrepôt venait d'exploser à coté. Le souffle de la déflagration atteignit le démon et la jeune femme. Celle-ci disparut d'un coup, dans un nuage de fumée verte.

Une petite souris grise trottait se cacher de toutes ses mignonnes pattes dans un recoin de mur.

Balthazard relacha une bouffée de fumée, regardant avec attention l'énorme bloc qui fonçait droit sur la jeune femme. Celle-ci tint des propos incohérents. Incohérents, c'était bien le mot. Le démon ne se souvenait pas d'une Théséda Gold. Et d'ailleurs, les démons n'avaient pas de soeurs. Du moins, c'est ce qu'il avait appris de Ryuk. La dénommé Théséda semblait être en colére. Pfff, elle pouvait bien l'être cela n'empéchera pas sa mort. Balthazard crut que la jeune femme resterait sagement dans le secteur jusqu'ace que le bloc l'écrase mais celle-ci fit un truc innatendu: Elle disparut. A la place, une souris s'enfuit se cacher vers un mur d'une batisse encore intact. Balthazard soupira. Il n'avait pas crut la jeune femme capable d'un tel tour de magie. Tant pis, la chasser sera beaucoup plus amusant que rester là a ne rien faire. Théséda était plus divertissante que n'importe qu'elle autre femme que Balthazard avait rencontré. Il s'élança en direction de la souris. De toute façon, elle ne pouvait pas fuir puisque la sortie du quai était bloqué par un bâtiment effondré. Le démon courut aprés elle a une vitesse demesuré. Il réussit enfin a l'attraper, la serrant fort dans ses mains froides comme la mort. Il la souleva au-dessus de sa tête tendit que Théséda était en train de se retransformer. Maintenant, c'était une jeune femme que le démon tenait par la gorge.

-Tu croyait pouvoir m'échapper, petit Rat?

Alors qu'il allait serrer jusqu'a lui rompre le cou, il fut pris de terribles maux de tête. Tout son corp fut secoué de spasmes et il relâcha immediatement Théséda. Blathazard se prit la tête entre les deux mains, en proie a une souffrance implacable. Un vrai combat intérieur se déroulait entre le sort d'oublis et sa propre conscience. Plusieurs images lui apparurent, celle d'une enfant dans les couloirs d'un orphelinat, celle d'une jeune femme au cotés d'un écrivain et d'un vampire..... Puis finalement, plus rien. Il se releva, le sort d'oublis effacant rapidement ce qui venait de se passer. Balthazard pointa le doigt en direction de Théséda.

-Que m'a tu fait? Tu va mourir!!!!

Il s'avança, un poignard apparaissant dans sa main.

Thésie tremblait. Elle s'était cachée dans un trou de mur, que la déflagration due au sort de Baltazard avait épargné. Ses moustaches de souris palpitèrent et elle sentit les effluves de son frère. Qu'il avait changé ! Il s'était transformé en démon, la jeune femme l'avait bien deviné, et elle pressentait la déesse Perséphone derrière tout ça. Elle avança son museau hors du trou, et ne voyant pas son frère, avança de quelques centimètres. Soudain une grande main l'empoigna et la souris se sentit soulevée dans les airs. Affolée, elle agita ses pattes dans le vide et entreprit de morde son adversaire à la main. Hélas, celui-ci l'emprisonna plus fermement dans ses deux mains.

Thésie crut son heure arrivée. Elle avait tellement peur qu'elle reprit instinctivement forme humaine. Elle se retrouvait nue, prise à la gorge par son démon de frère.

-Tu croyait pouvoir m'échapper, petit Rat?

Il commençait à serrer son cou quand il la lâcha brusquement, et se plia en deux, les mains sur ses tempes. Il semblait avoir mal à la tête, et lançait de temps en temps des regards fous, ou Thésie, affalée par terre, entrapercevait son frère, celui qu'elle avait toujours connu. Elle se releva tant bien que mal, ses membres endoloris, et osa un regard vers Baltazard. Elle avait pitié de lui. Elle aurait aimé lui rendre ses souvenirs, le rappeler à sa tâche, celle d'Avare, qu'il avait oublié. Des larmes roulèrent sur ses joues, son frère semblait avoir disparu.

-Que m'a tu fait? Tu va mourir!!!! lui cria-t-il en pointant un doigt menaçant à son encontre.

Apeurée, la jeune femme recula. Baltazard tenait un poignard effilé dans sa main droite et était un démon puissant.

- Mais, mais je ne t'ai rien fait, Balt' ! bredouilla-t-elle. Tu as dû te souvenir de quelque chose, quelque chose en rapport avec ton passé ! Balt', ce serait vraiment une grave erreur de me tuer. Je suis TA SŒUR !!

Ses paroles n'avaient fait aucun effet. Reculant et ravalant ses sanglots, devant le regard meurtrier de son frère, Thésie appela mentalement de l'aide à Thor, mais le sachant en mission, elle doutait fort de son aide. Soudain, il lui vint une idée. Elle s'arrêta, se planta devant le démon, qui la fixait d'un œil ravi, et la métamorphe n'aurait su dire s'il s'agissait du ravissement que procure la vue d'une femme nue ou de l'idée d'un assassinat.

- Balt', écoute-moi, commença-t-elle d'une voix douce, très, très douce.

Il tendit l'oreille, comme intrigué.

- Que tiens-tu dans ta main ? reprit-elle, toujours d'une voix suave. Il faut reposer ce couteau, Balt'.

Elle le fixa dans les yeux, dilatant ses pupilles pour mieux hypnotiser son frère, le laissant se noyer dans le bleu ciel de ses iris. Tout en accrochant son regard, elle lui parlait doucement, d'un ton envoûtant, lui enjoignant de se rappeler qui il était, et qui elle était. Petit à petit, elle n'aurait su dire combien de minutes elle resta là, à lui faire "entendre raison", le démon baissa les armes...

Balthazard fit la sourde oreille aux lamentations de Thésie. Cette jeune femme commençait a l'énerver. Etait-elle sorciére? En tout cas, elle proférait des paroles vraiment étranges. Balthazard n'avait jamais eut d'autre vie que celle de Démon. Et il n'a jamais eu de soeur. Il brandit son poignard, se rapprochant de plus en plus de la jeune femme nue. Il n'en avait presque rien a faire qu'elle soit ainsi déshabillé. Il en avait vut des tas de femmes nues aux enfers, toutes torturés sous les fouets violents et les feux ardents. Oui, Baltazard en avait vut des horreurs. Mais cela ne le dérangeait pas outre mesure. Il était un démon, et il comptait le rester. Le démon s'avança un peu plus, prés a planter son poignard dans la chair de Thésie quand celle-ci s'exprima d'une voix étrange. Balthazard se sentit envahit comme par une vague de chaleur, qui fit fondre ses défenses. Il n'avait jamais ressentit une telle sensation avant. Conscient d'être en train de se faire hypnotiser, Le Démon secoua la tête mais sans pouvoir se débarasser de la sensation. Il ne put bientôt plus détacher son regard de celui de Thésie. Les paroles de Thésie résonnérent dans sa tête comme un marteau frappant le fer. Pendant plusieurs minutes, Baltazard résista mentalement a l'idée de reposer son couteau. Lentement, il commença a céder. Il allait reposer le couteau quand, dans un élan de volonté, il se jeta sur Thésie. La lame maudite faillit effleurer la jeune femme mais au dernier moment, un poingt heurta la tête du Démon a une vitesse surhumaine. Baltazard fut propulser plus loin, s'écrasant contre un mur. Il se releva, prés a se battre. Devant Thésie, un Viking mince et élançé se tenait les hanches en jaugeant le démon de ses yeux gris acier.

-Alors Thésie, je ne suis pas arrivé en retard, j'espére? Une seconde de plus et..... je préfére ne pas y penser. Surtout ce qu'aurait fait le maitre en l'apprenant. Eh toi, le démon, t'es au service de qui? Phonopersé?

Le Viking ne s'aperçut pas de sa bourde dans le nom de la déesse des enfers, et Baltazard eut un accés de rage. Soudain, quelqu'un d'autre entra en scéne. C'était Hadés, sous a forme d'humain bien sûr. Perséphone l'avait obliger a accompagner Baltazard dans les mauvaises actions de celui-ci. Le dieu-chat sous sa forme d'homme se gratta la tête d'un air gêné, observant Thésie d'un air ravis.

-Tout doux Baltazard. Ce viking est Thjalfi. C'est le serviteur personnel de Thor et un des hommes les plus rapides au monde je croit. Euh..... je croit que tu t'es attaqué a la mauvaise personne. N'estce pas Thjalfi?

-Oui. Si t'es bien un serviteur de Phonopersé, je te conseille de ne pas t'en prendre a Thésie. C'est une servante de Thor et il entrerai dans une rage éclair *se marre* si il apprenait qu'il lui ai arrivé quoi que ce soit.

Baltazard ragea, foudroyant Thésie du regard.

-Mais c'est une sorciére!!!!! Elle m'a jeter un sort.....

Thésie crut que son frère avait enfin succombé à l'emprise de l'hypnose. Hélas, c'était sans compter sur la force de caractère du démon. Il se secoua la tête brusquement et bondit sur la jeune femme, un couteau à la main. Celle-ci émit un cri de terreur, et, béni soit son maître, Thjalfi, le serviteur de ce dernier, repoussa violemment Baltazard contre un mur. Thésie soupira et caressa le bras du rapide viking avec reconnaissance.

- Alors Thésie, je ne suis pas arrivé en retard, j'espère ? Une seconde de plus et..... je préfère ne pas y penser. Surtout ce qu'aurait fait le maitre en l'apprenant. Eh toi, le démon, t'es au service de qui ? Phonopersé ?
- Non, répondit-elle, vous êtes pile à l'heure !

Le démon s'était remis de la poigne du viking, et s'avançait, l'air menaçant. Thésie soupira de nouveau. Qu'avait-on fait à son cher frère ? C'est alors qu'un homme apparut, tout sourire et lorgnant le corps nu de la métamorphe, et interrompit la scène d'un ton doucereux :

- Tout doux Baltazard. Ce viking est Thjalfi. C'est le serviteur personnel de Thor et un des hommes les plus rapides au monde je crois. Euh..... je crois que tu t'es attaqué à la mauvaise personne. N'est-ce pas Thjalfi?
- Oui, répondit Thjalfi. Si t'es bien un serviteur de Phonopersé, je te conseille de ne pas t'en prendre à Thésie. C'est une servante de Thor et il entrerait dans une rage éclair (à ce moment là il eut un grand rire) s'il apprenait qu'il lui ait arrivé quoi que ce soit.

A ces mots, Baltazard eut un regard méchant pour sa sœur, qui émit un pitoyable couinement de souris. Elle mit précipitamment sa main devant sa bouche et expliqua :

- Je ne me suis pas retransformée en humaine de mon plein gré, alors j'ai des restes.

Ne voulant pas rester là, nue, devant leurs yeux d'hommes frustrés (eh oui, il fallait bien le dire), Thésie fit un clin d'œil au serviteur de son maître, se métamorphosa en souris dans un nuage de fumée bleue et disparut avec Thjalfi qui, la tenant dans une main, et lui caressant son dos velouté de l'autre, courait d'une façon éclair (haha), vers Madorzel, laissant les démons ahuris.

» Absence de Trame et Thésie
» Fiche de Thésie Gold
» Fiche technique de Thésie Gold
» Un RP avec notre sexy Thésie ?